Afin de fournir de l’eau à ses concitoyens, chaque exploitant doit gérer un grand nombre de captages et de source dans des environnement différents. Pour pouvoir exploiter ces différents captages, il est nécessaire de s’assurer de la bonne qualité de l’eau qui en sort et donc de prévoir, limiter ou supprimer les risques alentours.
La densification des activités humaines, tant pour l’habitation que pour des usages commerciaux, de loisirs ou agricoles, représente un risque et souvent un problème près des sources et autres captages.
Pour garantir la qualité de l’eau et limiter les risques de pollution, des mesures et actions doivent ainsi être mises en œuvre dans le périmètre des sources et des captages.
De nombreuses normes et diverses directives (voir par exemple l’ordonnance fédérale sur les zones de protection des eaux souterraines) doivent être appliquées sans quoi il devient difficile de continuer l’exploitation de certains captages. Cette difficulté peut même aller jusqu’à la décision de fermer, temporairement ou définitivement, certains de ces approvisionnements. Les ressources en eau devenant plus rares et non équitablement réparties durant l’année, on ne peut plus se permettre de se passer de zones de captage. Ces dernières doivent être optimisées et sécurisées de manière à ne pas être abandonnées pour répondre aux besoins futurs lors des périodes de stress hydrique.
Pour faire face à ces défis du futur, il est donc nécessaire de mettre en place, en fonction des différentes zones de protection définies une gestion intégrée des ressources en eau potable.
Comment dès lors protéger les zones de captage actuelles ? Comment limiter les risques ou détecter les incidents éventuels avant qu’il ne soit trop tard et qu’une ressource ne soit interrompue ?
Les solutions proposées peuvent être spécifiques au type de captage : un captage de source en montagne ne représente pas les même défis qu’un captage dans la nappe en plaine. Cependant si des solutions génériques existent, elles sont évidemment les bienvenues !
A noter que les différentes zones ne sont pas alimentées en électricité. Les solutions proposées (mesure du débit, vannes pilotables) devront donc être auto-alimentées et demander une maintenance minimale. Un système de communication devra également être prévu pour pouvoir piloter les vannes à distance et remonter les données vers un système de gestion centralisée.